Interview de Aurélien Capoue, milieu offensif de l'AJ Auxerre : « J'ai retrouvé le plaisir d'aller à l'entraînement »

Interview de Aurélien Capoue, milieu offensif de l'AJ Auxerre : « J'ai retrouvé le plaisir d'aller à l'entraînement »

Propos recueillis à Auxerre par Frédéric RAGOT
Après cinq saisons passées au FC Nantes, et deux descentes en L2, Aurélien Capoue, conquis par le discours de l'entraîneur Jean Fernandez (à gauche) se pose sur les bords de l'Yonne où l'a accueilli le président Alain Dujon (à droite). Prêté un an avec option d'achat à l'AJ Auxerre, le milieu offensif guadeloupéen ne veut plus retourner à Nantes et espère s'installer dans la durée à l'AJA. (Charles Soret)
Après cinq saisons passées au FC Nantes, et deux descentes en L2, Aurélien Capoue, conquis par le discours de l'entraîneur Jean Fernandez (à gauche) se pose sur les bords de l'Yonne où l'a accueilli le président Alain Dujon (à droite). Prêté un an avec option d'achat à l'AJ Auxerre, le milieu offensif guadeloupéen ne veut plus retourner à Nantes et espère s'installer dans la durée à l'AJA. (Charles Soret)
(Charles Soret)
(Charles Soret)
Après cinq saisons contrastées à Nantes, Aurélien Capoue, annoncé en Angleterre ces dernières semaines, a attendu la fin du mercato pour finalement rebondir en Ligue 1, à l'AJ Auxerre.Entre deux recherches d'appartement sur le net, le milieu offensif guadeloupéen, âgé de 27 ans, a accepté de nous recevoir sur les bords de l'Yonne pour évoquer ce nouveau départ dans sa carrière.Entretien.
On vous sent soulagé...
Oui, c'est le cas. Je vivais assez mal ma situation ces dernières semaines, et plus la fin du mercato approchait, plus je stressais et m'inquiétais quant à la suite de ma carrière. Je ne voulais pas rester à Nantes. Mais je ne voyais rien venir et j'en étais devenu exécrable vis-à-vis de mes parents, de ma compagne... Un quart de seconde, j'ai même pensé tout plaquer. J'ai du mal à dire que j'étais malheureux car j'ai bien conscience qu'il y a pire que les aléas de la vie d'un footballeur. Disons que j'étais un footballeur malheureux. Ma famille et ma compagne m'ont soutenu et je les en remercie. La Gold Cup, en juillet dernier, m'a aussi offert un vrai bol d'air. J'ai su oublier ma situation personnelle et mettre mes qualités au service de la sélection. De toute façon, je ne pense pas que je serai arrivé à cette extrémité, car j'aime trop le football pour raccrocher les crampons, à 27 ans seulement.
Vous...

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