Le Nouvel An et ses traditions

Le Nouvel An et ses traditions

Estelle VIRASSAMY
Chaque 1er janvier, Nasyon, comme d'autres group-a-po, perpétue la tradition à Bas-du-Fort, au Gosier. (Photo d'archives Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)
Chaque 1er janvier, Nasyon, comme d'autres group-a-po, perpétue la tradition à Bas-du-Fort, au Gosier. (Photo d'archives Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)

Partout dans le monde, le passage à la nouvelle année est accompagné de certains rites. Ici, le traditionnel « ben démaré » traverse le temps en s'adaptant. Mais il est aussi de coutume d'offrir des oranges ou mandarines en guise d'étrennes.

En principe, chaque nouvelle année arrive avec son lot de bonnes résolutions. Mais avant de s'y atteler, certains rituels sont, pour bon nombre, un passage obligé. C'est le cas notamment du « ben démaré » .
Pratiqué à l'origine à minuit, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, il consiste à prendre un bain pour se libérer des mauvaises ondes de l'année écoulée et se préparer à accueillir le Nouvel An, comme si une nouvelle vie démarrait. « Le « ben démaré » fait partie de ces coutumes qui, quoique tombées en désuétude, restent vivaces sous des formes « évoluées » , reconnaît Franck Garain, historien et sociologue. Cette pratique symbolise le basculement. Pour perdurer, il faut se renouveler, se régénérer. Le « ben démaré » , qui prend une dimension spirituelle forte, est une recherche de purification. Il s'agit d'entrer dans l'année, lavé de toute déveine. »
Les nouvelles...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger