Si l’on en croit nos confrères surinamais, Starnieuws et Dagblad Suriname qui lancent l’info : le ponton d’Albina est en passe de s’effondrer.
La Gabrielle accoste sur le plan incliné en béton
Avec l’effondrement du ponton,
la Gabrielle accoste désormais uniquement en marée haute, courant descendant et en direction de l’amont pour s’amarrer sur l’ancienne cale en ciment. Les traversées se font donc en fonction des horaires de marée. De plus, la charge est limitée avec 10 passagers, trois voitures ou un camion au maximum. La Gabrielle navigue à mi-charge. Quand cessera-t-elle ?
Une situation attendue
Depuis longtemps, la structure du ponton flottant été très abimée. La question de sa solidité est apparue évidente quand on a accueilli le nouveau ferry ‘Malani’ et que l’on a dû se rendre à l’évidence d’une situation qu’on ne pouvait plus taire. Mauvaise anticipation des événements, le Malani est immobilisé, faute d’un point d’accostage au Suriname.
Urgence
Les relations transfrontalières sont affectées par cette carence de point d’accostage. Il y a urgence. Ni le plus lourd et flambant neuf Malani, ni la Gabrielle ne sont en mesure d’opérer normalement. Une solution est très attendue des deux côtés. Interrogée par la presse locale, les autorités du district de Marowijne (Maroni) n’ont pas su dire où en étaient les travaux de restauration.
Le fameux ‘Conseil du fleuve’ qui permet aux autorités des deux pays de travailler ensemble aura sans doute une question d’ordre prioritaire à sa prochaine tenue. Alors que l’arrivée du Malani «
exemple de coopération régionale », qui déplace rappelons-le, 250 tonnes, est prévue depuis de longs mois, on s’interroge tout de même sur les causes d’une telle situation.
Notre dossier de janvier titrait « Le nouveau bac sur le Maroni, futur éléphant blanc ? ». Le projet initial prévoyait 68 rotations hebdomadaires, de quoi donner un vrai souffle à la logistique entre le Suriname et la Guyane. Les acteurs du tourisme et du commerce attendent des prises de décisions politiques à la hauteur des opportunités économiques en jeu.
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Vos commentaires
Donc avec 2 bateaux on transporte 3 voitures par jour avec le vieux bacs et selon la marée. Les décisionnaires du Bac de St-Laurent doivent être les mêmes que ceux du Grand Port ou de la Marina. N'oubliez pas de présenter la note, c'est nous qui payons.
C'est tout vu. Le bac l'a Gabrielle sera bientôt obsolète et remplacé par le Malani. Les autorités Surinamaises vont compter sur la Guyane et le financement de L'EUROPE pour construire le nouveau ponton. Une large partie à nos frais bien entendu.