Boris Carène signe un triplé historique

Boris Carène signe un triplé historique

David BERTHÉLEM
Boris Carène reçoit les félicitations de son coéquipier colombien José Diaz Espitia, à l'arrivée, à Capesterre. (Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)
Boris Carène reçoit les félicitations de son coéquipier colombien José Diaz Espitia, à l'arrivée, à Capesterre. (Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)

Boris Carène a atteint son objectif. Hier, à l'arrivée à Capesterre-Belle-Eau, le leader du Team CCD a remporté un troisième Tour de Guadeloupe, en « contrôlant » ses deux derniers rivaux : Paco Mancebo (Inteja) et Jhonathan Salinas (USL), qui ont essayé de sortir dans le final. Sans succès.

Sa stratégie en a laissé plus d'un perplexe. Mais Boris Carène était bien le plus fort. Pendant les 9 jours de la 68e édition, le leader du CCD, la formation conçue en janvier 2017 pour lui permettre de retrouver les cimes du Tour de Guadeloupe (après ses succès de 2011 et 2015) a mené un train d'enfer et mené la vie dure aux échappés. Une victoire qu'il a largement partagée avec ses plus fervents supporters sur l'allée Dumanoir de Capesterre, terme de la 9e et ultime étape, hier : « Cette victoire, c'est celle de tous les Guadeloupéens. J'avais à coeur de leur faire plaisir » , observe le champion pointe-noirien, qui a dû une nouvelle fois s'employer dans le circuit final, lorsque les problèmes mécaniques de ses lieutenants Edwin Anzola et Damien Maroni l'ont laissé seul en tête de peloton : « Oui, à ce moment-là, j'ai craint pour mon maillot. Quand on a un coureur comme Mancebo à 34 secondes, on ne peut pas être complètement tranquille. Mais le public m'a transcendé » , observe le vainqueur d'un Tour 2018 à rebondissements. Car si Boris Carène a profité de l'abandon de Mickaël Guichard pour s'emparer du maillot jaune lors de la tant redoutée 6e étape (Pointe-Noire-Vieux-Habitants),...

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