« Où irons-nous dormir après ? »
SAINT-JOSEPH. 35 familles réfugiées à l'école de Belle-Étoile

« Où irons-nous dormir après ? »

M. Abatuci
Quatre jours après les ravages du cyclone Dean, à l'heure où certains s'offusquent de n'avoir ni eau, ni électricité, plusieurs familles se retrouvent démunies. Toiture, meubles, vêtements, ils ont tout perdu dans la nuit de jeudi... En ce lundi mi-pluie mi-soleil, sur la route de Saint-Joseph, les quelques arbres jonchant encore une partie de la chaussée n'entravent en rien le va-et-vient incessant des voitures, tandis qu'à un virage du quartier Grosse-Gouttière plusieurs habitants se pressent autour d'une canalisation alimentée par une source. Certains y viennent chaque jour, depuis vendredi, pour y remplir une trentaine de bouteilles en plastique, d'autres une glacière ou quelque récipient de récupération.
Élisabeth Corbion, une dame du quartier, patiente...

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