Alors, oui Félix Eboué, Gaston Monnerville et Léon Gontran-Damas sont des illustres Guyanais, à l’égal de René Maran, « l’homme qui a fait le choix de donner la parole aux colonisés dans le roman Batouala », mais ils ne sont que peu connus hors des frontières guyanaises.
« Le racisme français est plus profond qu’on ne croit », disait Maran au sujet de ceux qui, en 1921, contestaient son prix prix Goncourt… Lors de cette célébration, l’écrivaine martiniquaise Suzanne Dracius, s’est livrée à une « exploration » du roman Bathouala : « Son style est magnifique, poétique et précis. Maran fait un travail d’ethnologue, de folkloriste au sens noble du terme à l’instar d’un Lafcadio Hearn. »
Son intervention a été complétée par celle de l’historien Jean-Dominique Penel. Il a été évidemment question de feu Richard Djiropo, fondateur de l’Association Guyanaise René Maran. Entre deux lectures d’extraits de Batouala par la comédienne Yasmina Ho-You-Fat, le public (parmi lequel on a pu saluer la chanteuse Sylviane Cédia), s’est vu présenter la série de quatre timbres individuels émis par Philaposte à l’occasion de ce centenaire.
C’est Bernard Michel, le petit-fils de René Maran qui a eu cet honneur. Modeste, l’homme qui est le fils de la fille adoptive de René Maran, a rappelé qu’il n’avait, hélas, que croisé son illuste grand-père, lui-même n’étant né que peu avant sa mort…
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