Emmanuel Macron a dévoilé ce mercredi une série de mesures que le gouvernement compte mettre en œuvre pour soutenir la filière de la culture, malmenée par la crise sanitaire actuelle. Loïc Leï-Sam Clery, créateur des soirées-concepts Reggae Dub Foundation, Rasta Chic et Hip-Hop CoNNexion, commente ces mesures pour France-Guyane.
Le président de la République vient
de faire des annonces en faveur du monde du divertissement et de la
culture, qu’en pensez-vous ?
Loïc Leï-Sam Clery : Tout d’abord, il était
temps que l’activité de la Culture soit prise en compte car nous
avons complètement été oublié. Nous comprenons qu’il y avait des
priorités à gérer, néanmoins, cette activité qui porte dans
l’hexagone comme dans les outremers ne doit pas surtout pas être
laissée sur le carreau. Les événements qui regroupent moins de 5
000 personnes ne sont plus interdits, ce qui est une bonne nouvelle
pour la Guyane. Il y a des avancées claires pour les intermittents,
ce qui est très bien.
En revanche, s’il est évoqué un ensemble
d’aides, aucun budget n’est mentionné...
LLSC : On espère en effet qu’il ne s’agit pas
que d’effets d’annonce. S’il est vrai que c’est une opportunité
pour se réinventer, tous les milieux et métiers ne pourront le
faire, je pense là aux techniciens du son, de la lumière par
exemple. Malgré toute la volonté que l’on peut mettre pour recréer,
aller chercher un nouveau public, se diversifier en proposant des
événements via les réseaux, organiser des activités périscolaires,
rien ne vaut de vivre un live ou un spectacle vivant dans la jauge
ou dans la salle,...