« Les établissements scolaires doivent être
sanctuarisés, à l'abri de toute forme de violence » , a affirmé
jeudi le chef de l'Etat, lors d'un discours sur le thème de la
sécurité. Devant un parterre de 600 policiers, gendarmes,
magistrats et inspecteurs d'académie convoqués à l'Elysée, le chef
de l'Etat a justifié ce tour de vis par le développement du «
phénomène des bandes » et des violences dans les établissements
scolaires, illustré par plusieurs faits divers récents.
Sur l'école, Nicolas Sarkozy a repris à son
compte les propositions musclées de son ministre de l'Education
Xavier Darcos, malgré le scepticisme de sa collègue de l'Intérieur
Michèle Alliot-Marie et les critiques des enseignants. Le ministre
de l'Education nationale a précisé que des portiques de détection
pourraient y être installés au cas par cas.
Conseillers principaux d'établissements,
principaux de collège et proviseurs « recevront une habilitation
spécifique qui leur permettra de faire ouvrir les cartables et les
sacs » , a annoncé le président. En cas de présence d'arme, ils
pourront la confisquer.
Deuxième mesure : Nicolas Sarkozy a demandé
que « chaque recteur puisse disposer d'une équipe mobile d'agents
(...) qui viendra épauler sur un plan pédagogique les chefs
d'établissement en cas de difficulté ponctuelle relative à la
discipline dans un lycée ou collège » .
Mise en oeuvre progressive
Cette force mobile sera mise en oeuvre «
progressivement tout au long de l'année 2009-2010 en commençant par
les académies les plus confrontées aux problèmes » , a précisé
l'entourage de Xavier Darcos.
Ainsi,...