Le coup de sang des agents du Siaeag

Le coup de sang des agents du Siaeag

B. OLIVIER-ZANDRONIS
Michel Letapin, secrétaire général du syndicat UR-Unsa Guadeloupe réunissait les agents de la fonction publique, hier matin, pour mobiliser contre la réforme de la fonction publique.
Michel Letapin, secrétaire général du syndicat UR-Unsa Guadeloupe réunissait les agents de la fonction publique, hier matin, pour mobiliser contre la réforme de la fonction publique. • AMANDINE ASCENCIO

Après un peu moins de 48 heures de mobilisation, les agents du Siaeag ont mis fin à leur grève qui privait des milliers de foyers en approvisionnement en eau potable depuis lundi. Ils ont repris le travail hier après-midi, mais se disent toujours mobilisés en attendant la confirmation de leur transfert vers la future structure (SMO). Un accord qui devrait être officialisé par le préfet et la Dieccte ce soir lors d’une réunion en préfecture.

«Si aujourd’hui la population est touchée par notre mouvement, on présente nos excuses, mais les agents du Siaeag (syndicat intercommunal d'alimentation en eau et d'assainissement de la Guadeloupe) ne pouvaient pas faire différemment car nous avons eu beaucoup de promesses et de discours qui se contredisaient, et il a fallu qu’on puisse recadrer les choses. Ce n’est pas de gaieté de cœur que les salariés se mettent en grève ». C’est sur ces mots que Michel Letapin, secrétaire général de l’UNSA, a mis un terme au mouvement de grève des agents du Siaeag entamé lundi qui privait des milliers de foyers en eau potable — Pointe-à-Pitre, Les Abymes, Baie-Mahault ( y compris la clinique les Eaux Claires), Goyave,...

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