Quel bilan sportif tirez-vous de ce 29e
Tour de Guyane ?
C'est un bilan positif. Le plateau nous a
offert un beau spectacle, avec du suspense jusqu'au bout. La seule
chose à déplorer, ce sont les nombreuses chutes, situation que nous
n'avions pas connue les éditions précédentes.
Ces chutes sont-elles le fruit du hasard ou
ont-elles été provoquées par les circonstances ?
Certaines chutes ont été provoquées. Je
pense à celle sur le pont d'Iracoubo. Quand des coureurs se
permettent n'importe quel geste dans le peloton, c'est de
l'inconscience! Maintenant, il y a des chutes de compétition. À
Sinnamary, ça frottait comme cela se passe dans l'Hexagone.
Comment va votre fils René-Yves, qui a
abandonné mardi ?
Il se remet. Il reprend le travail
mercredi. Il tombe dans le contre-la-montre à Montsinéry, puis à
Sinnamary et deux fois entre Sinnamary et Saint-Laurent.
Est-ce le corps ou le mental qui a lâché
?
Surtout le mental. Mais le corps est
meurtri. Quand on sait qu'après le Tour, on n'est pas en congé
pendant un mois, il vaut mieux se préserver.