Une onde de choc traverse la société
guyanaise depuis ce week-end et les violences qui ont eu lieu en
marge de deux manifestations. La première a eu lieu samedi soir,
devant la préfecture. Une cinquantaine de personnes s'est réunie
pour protester contre les mesures de couvre-feu imposées par la
préfecture et les restrictions sanitaires liées à la crise du
coronavirus.
Premières tensions samedi soir aux Chaînes
brisées, déjà avec un chien de la police
Au bout d'une quarantaine de minutes, vers
19h40 et alors que la pluie s'est mise à tomber, les policiers sont
intervenus par la voix du DTPN (Directeur territorial de la police
nationale), qui avec son mégaphone, a demandé aux manifestants de
rentrer chez eux. Le fait d'avoir précisé que les plaques
d'immatriculations présentes sur la place avaient été relevées et
que des amendes allaient être envoyées aux propriétaires des
véhicules, a quelque peu chauffé les esprits. Même si les
portes-paroles du regroupement ont rappelé leur démarche
"pacifiste".
Si la majorité des personnes a quitté les lieux, certains...