En Guyane, l'usage d'un chien par la police contre des carnavaliers soulève une levée de boucliers

En Guyane, l'usage d'un chien par la police contre des carnavaliers soulève une levée de boucliers

Samir Mathieu (France-Guyane)
Le chien n'avait pas de muselière au moment de l'attaque qui a blessé les manifestants. Une information confirmée par le commissariat. - capture écran Facebook Live.
Le chien n'avait pas de muselière au moment de l'attaque qui a blessé les manifestants. Une information confirmée par le commissariat. - capture écran Facebook Live.

C'est un tollé général. L'usage d'un chien par les policiers contre des carnavaliers et manifestants ce week-end en Guyane, créé un émoi général et une condamnation unanime de la classe politique, qui dénonce la violence et l'écho au passé de tels actes. Le directeur territorial de la police nationale annonce

Une onde de choc traverse la société guyanaise depuis ce week-end et les violences qui ont eu lieu en marge de deux manifestations. La première a eu lieu samedi soir, devant la préfecture. Une cinquantaine de personnes s'est réunie pour protester contre les mesures de couvre-feu imposées par la préfecture et les restrictions sanitaires liées à la crise du coronavirus.
 
Premières tensions samedi soir aux Chaînes brisées, déjà avec un chien de la police
Au bout d'une quarantaine de minutes, vers 19h40 et alors que la pluie s'est mise à tomber, les policiers sont intervenus par la voix du DTPN (Directeur territorial de la police nationale), qui avec son mégaphone, a demandé aux manifestants de rentrer chez eux. Le fait d'avoir précisé que les plaques d'immatriculations présentes sur la place avaient été relevées et que des amendes allaient être envoyées aux propriétaires des véhicules, a quelque peu chauffé les esprits. Même si les portes-paroles du regroupement ont rappelé leur démarche "pacifiste".
Si la majorité des personnes a quitté les lieux, certains...

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