Un événement préparé depuis quasiment un an par une dizaine de membres de cette association basée à Cannes. L'équipe rapprochée voit ses rangs gonfler jusqu'à 200 bénévoles en pleine manifestation, dont ceux de Ewi Crew, le promoteur local et d'autres partenaires privés.
« Tout ça n'est facile à organiser, ça demandé beaucoup d'efforts. Au départ, on nous a beaucoup catalogué comme un festival électro avec son côté sulfureux. Notre but, au contraire, c'est d'apporter quelque chose de nouveau en mélangeant avec de la musique caribéenne et antillaise ». Cette année, quelques grands noms de la scène mondiale (Gilles Peterson, worldwide groove ou Acoria, electro techno) se sont mêlés aux artistes locaux comme E.Sy Kennenga ou Paille.
Hétéroclite et cosmopolite, le festival se veut aussi « écolo » et accès sur la prévention (alcoolémie, sécurité routière…). Cette année, cet événement unique sous nos latitudes a attiré une quarantaine de touristes dans ses valises grâce un package comprenant le voyage aller-retour, 6 nuits d'hôtel, un véhicule de location et l'entrée au festival. « Il y a un axe touristique fort. Lors des journées Outre-Mer à Paris, le Comité Martiniquais du Tourisme et plusieurs interlocuteurs privés nous ont fait part d'un problème d'image de la Martinique avec une clientèle vieillissante. On n'est pas une agence de voyages mais on essaie d'avoir une approche événementielle et culturelle pour rendre la Martinique branchée ».
À terme, l'association aimerait créer des passerelles culturelles et touristiques durables. « Pourquoi pas envisager une collaboration entre des artistes antillais et métropolitains, ou faire venir certains artistes antillais qui nous auront bien plu sur nos autres festivals ». À savoir, Les plages électroniques à Cannes et Les pistes électroniques à Isola 2000, une station de sports d'hiver.
Martizik 2012, c'est déjà fini… Vivement l'édition 2013...