Bénin et moi, puisque nous avions été élus dans les mêmes circonstances. Nous n'avions pas beaucoup de soutien des hommes politiques locaux. Le Modem nous a semblé être un certain équilibre pour nous permettre une bonne approche dans notre travail de parlementaire. Nous n'avons pas de contraintes au niveau du Modem car nous ne sommes qu'apparentés. Nous avons une liberté de vote, une liberté de propos et une liberté de tenue. Si je n'avais pas cette liberté d'expression, je ne serais plus au groupe Modem.

Et sur l'échiquier politique local ?

Je suis un homme de cœur. Je suis un homme social. Quand on a été socialiste depuis si longtemps, on ne perd pas ce profond ancrage qui n'est pas qu'un ancrage idéologique mais est un ancrage humaniste. Je me définirais avant tout comme un humaniste. C'est la raison pour laquelle je suis rentré en politique et je n'ai jamais varié. Je crois, aujourd'hui, que les Guadeloupéens ont besoin de rassemblement au-delà des partis politiques. Ce sont des propos que j'ai tenu au dernier Congrès des élus au mois de juin, et avec lesquels tout le monde n'était pas d'accord. Je veux, aujourd'hui, rassembler la Guadeloupe autour d'un projet de vie. Un peuple qui n'a rien à mettre en commun est un peuple voué à disparaître. Notre jeunesse disparaît sous nos yeux. La population diminue de 4 000 habitants...

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