Malavoi heureux de retrouver Paris pour un soir
Musique

Malavoi heureux de retrouver Paris pour un soir

Alfred Jocksan

Samedi soir (21/05), l'orchestre mythique et emblématique de la scène musicale martiniquaise, Malavoi, a donné un concert unique à la Cigale, la salle mythique parisienne, après Bordeaux et Marseille, devant un public chaleureux, fasciné et enthousiasmé.

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Concert Malavoi Paris © Alfred Jocksan

Malavoi, c'est la fascination, c'est une institution, c'est la légende, c'est la Martinique dans toute ses vibrations, sa profondeur, ses rythmes. Chacune de ses apparitions sur scène est guettée par ses nombreux amateurs. A la porte de son cinquantième troisième anniversaire, le groupe Malavoi est toujours présent et sa musique toujours en évolution. Elle fait le bonheur de plusieurs générations de fans. " Nos auditeurs sont devenus plus jeunes. Le groupe a rajeuni dans son concept musical. Les enfants des musiciens de Malavoi sont dans le groupe. Il y a du changement et de l'évolution. Nous sommes toujours là ", avance le chef d'orchestre, Nicol Bernard.

Une tournée nationale

Après une tournée de trois concerts à travers l'hexagone, Bordeaux, Marseille et Paris pour une finale flamboyante à la Cigale.

Les musiciens du groupe Malavoi, Nicol Bernard percussions et chef d'orchestre, José Privat piano synthétiseur, Jean Marc Albicy guitare basse, Denis Dantin batterie, Pipo Pierre Michel Gertrude chant, aux violons : Valérie Beaupied, Lawrence Nano, Capucine Laudarin et Johan jean Alexis, chœurs : Cindy Marthély et Marilyn Malmin et l'ingénieur du son, Marc Escavis, ont donné quatre-vingt-dix minutes de musique intense et du bonheur non-stop.

Des musiciens déchainés et heureux de retrouver la capitale et de jouer enfin devant leur public parisien, bien chaud après la crise sanitaire. Un public qui attendait le retour de Malavoi sur le sol de France avec impatience. Au grand regret de ses dames, le crooner, Ralph Thamar, le chouchou, n'a pas pu faire ce déplacement.

Une tournée qui a procuré des belles rencontres, des belles surprises, des belles émotions et aussi de la fatigue. " Nous étions surpris par cette tournée. Nous avons joué dans de belles salles  pleines. Mais avec le décalage et tous ces déplacements, trains, avions, hôtels, nous sommes un peu affectés, la fatigue est un peu là ", explique le chef d'orchestre, Nicol Bernard.

De l'excitation après deux ans d'absence

Mais chez eux, il y avait de l'excitation de pouvoir jouer devant ce public après plus de deux ans d'absence. " Nous même aussi, nous étions excités de pouvoir jouer. Nous nous sommes retrouvés sur scène pour jouer avec beaucoup de plaisir ", continue de dire Nicol Bernard.

Dans cette belle salle de la Cigale presque plein pour l'évènement, les mélomanes de la musique de l'orchestre Malavoi étaient debout pour rendre un grand hommage en chanson à celui qui est resté présent dans leur cœur et que les membres du groupe ne vont jamais oublier, le regretté Paulo Rosine. Lui qui a écrit des chansons extraordinaires. L'émotion était à son comble.

Bientôt en concert en Martinique

Le groupe Malavoi reconnu sur ses terres depuis 1969, dans les Antilles et à travers le monde, fêtera bientôt plus d'un demi siècle d'existence, 53 ans, au mois de décembre prochain par un grand concert en Martinique. Mais, dès le 10 juin, sortira un nouvel album, Biofer, (Biosphère) qui sera dans les bacs. Une création musicale puisée dans ses racines. " On va fêter nos cinquante ans, bientôt, au mois de décembre. Tant que ça peut durer et perdurer, tant qu'on peut faire de la musique, être au service des gens. On continuera, on ne compte pas. On a l'envie de jouer, de créer, de continuer, même si l'âge est là. Tant que je pourrai, je ferai de la musique ", lance le pianiste du groupe, José Privat.

Malavoi, la mémoire musicale de la Martinique est là pour durer. C'est l'empreinte d'une très belle longévité pour la musique traditionnelle du pays.

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