« Nos parlementaires sont très isolés à Paris »

« Nos parlementaires sont très isolés à Paris »

Hervé Brival
(W.T./France-Antilles)
(W.T./France-Antilles)

Fred Michel Tirault, président de la Fédération Les Républicains, maire de Saint Esprit et vice-président de l'Espace Sud.

Lors des manifestations pour le maintien des contrats aidés, vous étiez l'un des élus les plus actifs pour dénoncer les suppressions de postes... Pourquoi un tel engagement aux côtés des contrats aidés ?
Il était normal que je sois là en tant qu'élu, en tant que membre de l'association des maires qui était très impliquée dans ce dossier. Pourquoi ? Parce que les villes emploient beaucoup de contrats aidés et aussi parce que l'emploi est en grande difficulté à la Martinique. Compte tenu de la situation économique, on ne pouvait pas accepter la suppression de près de 2 500 contrats aidés du jour au lendemain. Et c'est surtout la brutalité des décisions que l'on remettait en cause.
Cela concerne combien d'emploi dans votre ville ?
Au Saint Esprit il y a 56 contrats aidés qui se répartissent dans le service technique ou administratif. Tout cela sans compter les contrats aidés souscrits par des associations culturelles et sportives.
Les syndicats et les élus ont obtenu le maintien des emplois pour 2017... Mais quelles sont les garanties pour l'an prochain ?
Non seulement nous avons obtenu le maintien d'une enveloppe de 3 000 contrats aidés, mais également qu'un volet formation soit aussi développé pour les personnes qui sortiront de ce dispositif. Ce volet formation va permettre une meilleure réinsertion des personnes. Maintenant pour 2018, c'est « wait and see » .
Le gouvernement a annoncé une baisse des dotations pour les régions de 450 millions...

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