Lors des manifestations pour le maintien
des contrats aidés, vous étiez l'un des élus les plus actifs pour
dénoncer les suppressions de postes... Pourquoi un tel engagement
aux côtés des contrats aidés ?
Il était normal que je sois là en tant
qu'élu, en tant que membre de l'association des maires qui était
très impliquée dans ce dossier. Pourquoi ? Parce que les villes
emploient beaucoup de contrats aidés et aussi parce que l'emploi
est en grande difficulté à la Martinique. Compte tenu de la
situation économique, on ne pouvait pas accepter la suppression de
près de 2 500 contrats aidés du jour au lendemain. Et c'est surtout
la brutalité des décisions que l'on remettait en cause.
Cela concerne combien d'emploi dans votre
ville ?
Au Saint Esprit il y a 56 contrats aidés
qui se répartissent dans le service technique ou administratif.
Tout cela sans compter les contrats aidés souscrits par des
associations culturelles et sportives.
Les syndicats et les élus ont obtenu le
maintien des emplois pour 2017... Mais quelles sont les garanties
pour l'an prochain ?
Non seulement nous avons obtenu le maintien
d'une enveloppe de 3 000 contrats aidés, mais également qu'un volet
formation soit aussi développé pour les personnes qui sortiront de
ce dispositif. Ce volet formation va permettre une meilleure
réinsertion des personnes. Maintenant pour 2018, c'est « wait and
see » .
Le gouvernement a annoncé une baisse des
dotations pour les régions de 450 millions...