Après l'incendie, que deviennent Somafi et Crystal ?

Après l'incendie, que deviennent Somafi et Crystal ?

Stéphanie BOUILLAGUET
La Somafi a été ravagée par le feu il y a dix jours, suite à un cambriolage. La société a déménagé dans de nouveaux locaux, également situés zone Collery, où les employés ont repris leurs activités. (SB)
La Somafi a été ravagée par le feu il y a dix jours, suite à un cambriolage. La société a déménagé dans de nouveaux locaux, également situés zone Collery, où les employés ont repris leurs activités. (SB)

Ravagée par un incendie le 28 août, la société de crédits Somafi a dû déménager. Sa voisine, la société Glacières Crystal, a pu reprendre la production après quatre jours d'arrêt.

Les locaux de la Somafi, implantés sur la zone Collery-est, dégagent encore une légère odeur de brûlé, dix jours après l'incendie. Dans la nuit du jeudi 28 août, à la suite d'un cambriolage, le feu a pris dans les bureaux de la société de crédits. Hier, des feuilles de papier consumées jonchaient encore le parking.
La direction n'a pas tardé à réagir, en trouvant de nouveaux locaux, situés également sur la zone Collery. L'accueil du public y sera de nouveau assuré dans la semaine. Pour le directeur général de la Somafi Martinique-Guyane, Gonzague Noël, « les collaborateurs ont très bien réagi dans cette période difficile, en reprenant le travail dès le lundi qui a suivi l'incendie. Nous avons pu récupérer nos dossiers actifs, et toutes nos données sont stockées sur des serveurs qui se trouvent dans l'Hexagone. »
PAS DE RUPTURE DE STOCKS CHEZ CRYSTAL
Victime collatérale de l'incendie à la Somafi, la société Crystal, située juste derrière. Celle-ci fabrique les sachets de glace que l'on trouve dans les libres-services. Le feu n'a pas gagné le local, mais les fumées sont rentrées dans l'établissement. Les fortes chaleurs ont consumé les isolants et l'habillage mural - en PVC - du mur mitoyen. L'activité de production de glace a dû être interrompue durant quatre jours. Un temps nécessaire pour procéder « au nettoyage et à la désinfection du matériel de production » , explique la responsable d'exploitation de la société, Dominique Dlimi. « Il n'y a pas eu de pollution de la production, assure-telle. Les glaçons sont propres à la consommation. » Tous les clients ont pu être livrés normalement, sans qu'il n'y ait eu de rupture de stocks.
(Stéphanie Bouillaguet)
(Stéphanie Bouillaguet)

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