Les Antilles ont eu la peau de l'épandage aérien
AGRICULTURE

Les Antilles ont eu la peau de l'épandage aérien

C. EVERARD
Il n'y aura plus d'hélicoptères d'épandage , mais les produits continueront d'être utilisés contre les cercosporioses.
Il n'y aura plus d'hélicoptères d'épandage , mais les produits continueront d'être utilisés contre les cercosporioses.

Le nouvel arrêté interministériel relatif à l'épandage aérien, paru récemment au journal officiel, n'offre plus de possibilité de dérogation à la filière Bananes.

C'est un combat de longue haleine que les associations écologistes des Antilles ont mené, avec finalement des répercussions sur l'ensemble du territoire français. C'en est fini des hélicoptères d'épandage aérien en Martinique.
L'arrêté du 15 septembre 2014 relatif aux conditions d'épandage par voie aérienne des produits phytosanitaires vient de sortir au journal officiel. Il définit « les conditions dans lesquelles peuvent être accordées des dérogations provisoires à l'interdiction de procéder à ces épandages, dès lors qu'il n'existe pas de solution alternative.
« En pied de cet arrêté figurent les cultures qui peuvent encore prétendre à ces dérogations jusque fin 2015 : la vigne (pour lutter contre au moins sept maladies différentes) et le riz (au moins cinq maladies en Guyane et au moins une dans l'Hexagone).
Exit donc le maïs et la banane!
Quelques semaines après être entrée dans le gouvernement Valls, Ségolène Royal l'avait annoncé le 27 mai : elle...

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