Joann Ruffine, cycliste de la JCA : « Ça fait mal, mais je ne vais pas me suicider... »
INTERVIEW

Joann Ruffine, cycliste de la JCA : « Ça fait mal, mais je ne vais pas me suicider... »

Propos recueillis par Philippe BRIOT

La sanction est tombée hier via un communiqué de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) : Joann Ruffine a écopé officiellement de deux ans de suspension pour avoir été contrôlé positif à l'EPO lors du Prix des Secrétaires, le 31 juillet 2011. Le coureur de la JCA le savait depuis le 18 avril, date de réception du courrier recommandé. Joint hier en début d'après-midi, le Pointe-Noirien, qui nie toute prise de substance, accuse le coup mais refuse de mettre une croix sur la suite de sa carrière cycliste.

Quelle a été votre réaction lorsque vous avez ouvert le courrier de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) confirmant le fait que vous étiez bien dopé à l'EPO ?
Je n'ai pas eu d'autre choix que de l'accepter.
Vous aviez pourtant assuré que vous alliez être blanchi...
Effectivement, je pensais que cette affaire allait être réglée. Quand je suis passé devant le conseil de l'AFLD le 29 mars, ça s'est plutôt bien passé. Je pouvais déjà faire ma licence et prévoir ma rentrée. Par rapport au dossier défendu par mon avocat, ils trouvaient ça cohérent. Mais il y a eu ensuite débat entre eux et j'ai pris deux ans comme tout sportif contrôlé positif.
Contestez-vous la prise de produit dopant ?
Sincèrement, je n'ai pas touché à l'EPO, je reste là-dessus.
Dans ce cas, comment expliquer les traces dans vos analyses ?
Moi, je pose une autre question : comment se fait-il que le numéro de mon échantillon B n'ait pas été écrit sur le flacon ?
Est-ce sur ce point que vous pensiez constater un vice de forme ?
Pas...

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