La patience est mère de toutes les vertus
dit-on. La Juventus l'a démontré samedi soir devant un maigre
public (150 spectateurs) en contenant d'abord, et avec un (gros)
brin de réussite, les velléités saintoises. Puis en profitant des
errances de la défense adverse pour planter deux banderilles juste
avant la pause. « Face à une équipe avec une telle qualité
technique, on ne pouvait rivaliser, l'idée était de profiter à fond
des rares occasions qu'on pouvait avoir en contres » , expliquait
après (le) coup Didier Leborgne, l'entraîneur saintannais. Le
hold-up est donc parfait car, sincèrement, il n'y a eu qu'une
équipe au cours des 40 premières minutes du match. Monopolisant le
ballon, faisant courir les Saintannais, obligés de défendre de plus
en plus bas, les Saintois ont eu tout loisir de préparer leurs
actions, le pressing étant une notion abstraite du côté de la
Juventus. Mais Talbot (13e) et surtout Lafortune (16e et 27e) n'ont
pas su concrétiser les belles occasions.
L'AJSS n'est pas prête
Tournant du match, cette frappe de mule de
Lafortune à la demi-heure de jeu qui heurta deux fois la
transversale, retombant sur la ligne avant que Madelonet ne s'en
saisissent. Pêchant sans doute par excès de confiance, l'AJSS,
orpheline il est vrai d'Arbau (20 buts la saion dernière) dans les
gradins avant-hier car à court de forme, n'a pas vu sa perte
arriver. Avec le seul Copol au marquage de Lebon,...