Peut-être qu'un jour, les habitants des
communes qui ne participent jamais aux exercices de sécurité civile
de grande ampleur demanderont des comptes à leurs élus. Il faut
espérer que ce soit avant que la catastrophe ne se produise.
Comment se fait-il par exemple qu'une grande commune comme le
Diamant, touristique et exposée fortement au risque tsunami, ne
s'implique pas du tout ? Bref.
Bien que sept communes (1) aient décidé de
bouder « l'exercice EU Richter Caraïbes 2017 » , les autres étaient
bien représentées hier à la préfecture. Ces 27 communes auront, du
21 au 25 mars prochain, le courage d'affronter les forces et les
faiblesses de leur organisation interne en cas de catastrophe. Bien
entendu, elles ne s'impliquent pas toutes au même degré, certaines
sont rodées à ce type d'exercice, d'autres non.
Les deux premiers jours (21 et/ou 22 mars),
22 d'entre elles vont activer leur Poste de commandement communal
(PCC), c'est-à-dire leur cellule de crise, en lien avec les niveaux
supérieurs de la chaîne de commandement : les 4 Postes de
commandements opérationnels PCO (Marin, Trinité, Saint-Pierre,
Centre) , le Centre opérationnel départemental COD (préfecture) et
même au-delà, au niveau de la zone Antilles (Centre opérationnel de
zone - COZ), au niveau national (Centre opérationnel de gestion
interministériel...