Pourquoi la vie d'un détenu en Guadeloupe est inhumaine

Pourquoi la vie d'un détenu en Guadeloupe est inhumaine

C.N
Les détenus sont entassés à 8 voire 12 dans des cellules de 10m2.
Les détenus sont entassés à 8 voire 12 dans des cellules de 10m2. • DR

Les cafés-débats organisés par la Ligue des Droits de l'Homme ont repris, au sein de la médiathèque de Basse-terre. Le premier de l'année, sur le respect des droits de l'homme des personnes détenues a suscité le débat. Plusieurs constats, parmi lesquels l'échec de la reconstruction de la maison d'arrêt de Basse-Terre ou encore, l'absence de mobilisation des élus sur ce projet, ont été dressés. Mais il faut surtout retenir quatre points forts avancés par les intervenants.

Des conditions de vie intolérables

Les 800 prisonniers répartis dans les centres pénitenciers de Baie-Mahault et Basse-Terre vivent dans des établissements publics indignes. À Basse-Terre, la vétusté est omniprésente. Les murs suintent l'humidité, plusieurs fois par an, malgré les opérations de désinfection menées. Les insectes et autres nuisibles reviennent sans arrêt. À Baie-Mahault, en raison de la proximité de la mangrove et du fait que les terrains soient d'anciens champs de canne, les détenus doivent se prémunir des invasions de mille-pattes et de moustiques. Sans compter l'humidité qui est tout aussi prégnante.

De plus, la surpopulation carcérale règne dans ces deux établissements. À Basse-Terre les 200 détenus vivent à huit dans 10m

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