« Les neuf consciences du malfini » met
face à face deux oiseaux - le colibri et le malfini - qui ont une
conception opposée du monde qui les entoure...
Disons que l'on a d'un côté - côté malfini
- un imaginaire de conquête, de force, de domination, de
verticalité agressive, d'orgueil et de suffisance dans la
conception de soi, ce qui entraîne une fermeture au monde, une
sorte d'aveuglement total. Et de l'autre - côté colibri - on a la
fragilité, l'intuition, la curiosité, l'humilité, l'ouverture
passionnée et admirative vers ce qui nous entoure, l'envie de vivre
au plus extrême sans crainte de se changer, et cela donne une
clairvoyance extraordinaire sur la complexité du monde. Le malfini
va vivre dans sa confrontation au colibri une véritable initiation,
et son exemple peut nous être profitable à tous pour régler nos
problèmes les plus aigus et vivre au mieux les mutations du monde
actuel.
Sur fond de débâcles et de débats
écologiques, de merveilleux et d'exaltation des imaginaires, vous
nous invitez à une relation troublante avec des mondes et des
hommes engagés dans une certaine pratique de la différence.