POUSSEE DE FIEVRE EN GUADELOUPE

POUSSEE DE FIEVRE EN GUADELOUPE

Une cinquantaine de personnes ont été interpellées. Dix manifestants ont été convoqués devant la justice en juin pour notamment « entrave à la circulation » et violences avec armes. (AFP)
Une cinquantaine de personnes ont été interpellées. Dix manifestants ont été convoqués devant la justice en juin pour notamment « entrave à la circulation » et violences avec armes. (AFP)

Paris multiplie les propositions et autre « plan B » pour les entreprises. Nicolas Sarkozy recevra cette semaine les élus domiens à l'Elysée.

Alors que la grève générale lancée le 20 janvier en Guadeloupe entre aujourd'hui dans sa cinquième semaine, des militants ont coupé au petit matin routes et ponts en neuf points, entassant palettes, branchages et cocotiers sur des axes stratégiques. Des forces de l'ordre ont été immédiatement dépêchées, démantelant les barrages que les manifestants remontaient un peu plus loin.
Une cinquantaine de personnes ont été interpellées, selon le procureur Jean-Michel Prêtre. Elles ont été gardées à vues plusieurs heures avant d'être relâchées. Pour une quarantaine, il n'y a eu qu'un contrôle d'identité. Mais dix manifestants ont été convoqués devant la justice en juin pour notamment « entrave à la circulation » et violences avec armes.
Ces 10 militants avaient été retenus au commissariat de Pointe-à-Pitre, devant lequel s'étaient massées des centaines de personnes, scandant leur soutien au son de tambours. Selon la préfecture, il n'y a eu aucun tir de grenades lacrymogènes, mais des grévistes se sont plaint de violences. Un responsable du collectif de grève LKP, Alex Lollia, a eu un arrêt de travail de cinq jours après des échauffourées à un barrage dégagé par la police.
Des anti-grèvistes dans la rue aujourd'hui
« Les CRS sont arrivés en masse, ils ont commencé à nous frapper et à lancer des gaz lacrymogènes. C'était excessivement violent » , a accusé le syndicaliste, affirmant avoir entendu des insultes racistes. Jeudi, Elie Domota, leader du collectif, avait averti : « si quelqu'un blesse un membre du LKP ou un manifestant guadeloupéen, il y aura des morts » . En métropole, le Premier ministre François Fillon a jugé que les barrages routiers ne constituaient pas des...

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