Un pays ne MEURT PAS, un peuple ne meurt pas

Un pays ne MEURT PAS, un peuple ne meurt pas

Le président René Préval et son Premier ministre Jean-Max Bellerive.
Le président René Préval et son Premier ministre Jean-Max Bellerive.
Le président haïtien a salué hier le fait que l'aide internationale soit « arrivée très vite » . Mais, selon René Préval, « le problème qui est posé aujourd'hui est la coordination. On n'est pas préparé à recevoir l'aide » . Le président a par ailleurs écarté toute critique à l'égard des Etats-Unis, dont les soldats ont débarqué mardi devant le Palais présidentiel en ruines. « Il y a des blessés et des endroits pour les mettre. Si la pelouse du palais présidentiel peut servir à sauver des vies, je crois que les élans idéologiques doivent faire place à la charité. [...] C'est toujours la Minustah, aidée par les Américains qui est en charge de la sécurité à Haïti, a-t-il martelé. « Un pays ne meurt pas, un peuple ne meurt pas [...] Oui, nous allons nous relever, avec la prise de conscience des Haïtiens qu'on ne peut pas construire n'importe où, qu'il faut la stabilité politique pour construire dans la continuité » , a souligné le chef de l'Etat. Il a aussi espéré que l'aide internationale « sera présente dans le moyen et le long terme » et préconisé « un plan d'occupation » des sols pour déterminer les zones favorables à la reconstruction et souligné que toute construction devrait recevoir « une autorisation » à l'avenir.
Quant à l'insécurité entretenue par des bandes, le président a jugé que les quartiers de la capitale devaient...

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