Le président haïtien a salué hier le fait
que l'aide internationale soit « arrivée très vite » . Mais, selon
René Préval, « le problème qui est posé aujourd'hui est la
coordination. On n'est pas préparé à recevoir l'aide » . Le
président a par ailleurs écarté toute critique à l'égard des
Etats-Unis, dont les soldats ont débarqué mardi devant le Palais
présidentiel en ruines. « Il y a des blessés et des endroits pour
les mettre. Si la pelouse du palais présidentiel peut servir à
sauver des vies, je crois que les élans idéologiques doivent faire
place à la charité. [...] C'est toujours la Minustah, aidée par les
Américains qui est en charge de la sécurité à Haïti, a-t-il
martelé. « Un pays ne meurt pas, un peuple ne meurt pas [...] Oui,
nous allons nous relever, avec la prise de conscience des Haïtiens
qu'on ne peut pas construire n'importe où, qu'il faut la stabilité
politique pour construire dans la continuité » , a souligné le chef
de l'Etat. Il a aussi espéré que l'aide internationale « sera
présente dans le moyen et le long terme » et préconisé « un plan
d'occupation » des sols pour déterminer les zones favorables à la
reconstruction et souligné que toute construction devrait recevoir
« une autorisation » à l'avenir.
Quant à l'insécurité entretenue par des
bandes, le président a jugé que les quartiers de la capitale
devaient...
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