Le meurtrier de Francine demande à sortir de prison

Le meurtrier de Francine demande à sortir de prison

Nathalie DINANE
Francine Régent-Talbot a été violée et assassinée le 19 septembre 1982.
Francine Régent-Talbot a été violée et assassinée le 19 septembre 1982.

Le tribunal de l'application des peines de Caen examine ce vendredi, la requête en libération conditionnelle de Rogers Sobeso. Incarcéré au centre de détention des criminels sexuels à Caen depuis 35 ans, il avait été condamné à perpétuité par la cour d'assises de Basse-Terre pour le viol et le meurtre de Francine Régent-Talbot. Une affaire qui avait défrayé la chronique et qui émeut encore la population.

Ce vendredi, se tient à partir de 10 heures (heure de France Hexagonale), le débat contradictoire sur la libération conditionnelle de Rogers Sobeso, le meurtrier de Francine Régent-Talbot, violée et assassinée le 19 septembre 1982. L'audience se déroule au centre pénitentiaire pour criminels sexuels de Caen. Pour la famille, imaginer que celui qui leur inspire une haine inavouable peut sortir de prison, est insupportable. Didier Régent-Talbot, le frère de la victime, représente son père et ses frères et soeurs. Il n'est pas autorisé à assister à l'audience. Cependant, avec son avocat, Me Jean-Marie Agnès, il s'est attaché à formuler un certain nombre de questions et d'observations à l'attention de la présidente du tribunal de l'application des peines. « Comment cet individu peut-il se réinsérer dans la société après avoir commis ce crime abominable ? A-t-il bénéficié de soins psychologiques ? S'est-il repenti ? S'il est libéré, la justice va-t-elle mettre en place une mesure d'éloignement pour ma famille, la population guadeloupéenne ? Nous sommes encore extrêmement touchés, terrorisés. Nous avons l'impression de revivre cet événement cruel. Toute la Guadeloupe se souvient de cette période douloureuse. » . Didier et sa famille espèrent même que Rogers demeurera à vie en détention.
« JE NE POURRAI JAMAIS L'ACCEPTER »
En 1982, ce crime abominable avait défrayé la chronique. Lors du procès aux assises qui a duré deux jours (les 30 et 31 février 1985), Eugène Régent-Talbot,...

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