Les vandales s’en donnent à cœur joie dans les écoles

Les vandales s’en donnent à cœur joie dans les écoles

M.A.
Dernière cible en date des vandales, les écoles de Raizet. (Photo : Franck Breland)
Dernière cible en date des vandales, les écoles de Raizet. (Photo : Franck Breland)

La violence anti-scolaire est en augmentation constante. Elle s’exprime notamment à travers les saccages d’écoles. La Guadeloupe n'échappe pas au phénomène.

Dans la nuit de mercredi, plusieurs classes de l'école de Carénage, aux Abymes, ont été saccagées. La nuit suivante, ce sont deux groupes scolaires du Raizet qui ont été vandalisés. Parallèlement, mais en Guyane cette fois, sept écoles de Saint-Laurent ont été la cible de casseurs. Et dans l'Hexagone, il ne se passe pas de semaine sans que des classes ne subissent le même sort.
« Depuis la fin des années 1990, on assiste à une montée de la violence anti-scolaire, expliquait récemment Éric Debarbieux, spécialiste de la violence scolaire, avant de quitter ses fonctions de délégué ministériel, chargé de la lutte contre les violences scolaires. Elle s’exprime aussi bien par les agressions d’enseignants ou de directeurs d’établissement que par des actes de vandalisme envers les bâtiments. »
La Guadeloupe, manifestement, n'y échappe pas, mais sa situation n'est pas spécifique, explique le psychologue Errol Nuisier (lire ci-dessous). Le phénomène est assez bien cerné....

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger