Que voulons-nous pour la Guadeloupe ?
Nul ne nous contestera l’assertion d’une Guadeloupe à bout de souffle. Plusieurs Congrès se sont succédé presque autant que des états des lieux, des schémas à vocation planificatrice furent façonnés, des bilans sur la départementalisation querellés concluant que 70 ans après il est temps de passer à une autre phase, nonobstant les innovations en décentralisation. De jour en jour, le désir d’évolution institutionnelle ou statutaire se fait prégnant à telle enseigne qu’une main élyséenne nous pousse gentiment dans le dos pour mettre en œuvre le « droit à la différenciation » et à la prise de responsabilités. Et malgré tout, l’ordre du jour du Congrès laisse à penser que l’on se complaît dans la posture velléitaire, dans la frilosité face au changement.
Certes, le programme des journées...