Intimidation de l'adversaire ? Tentatives
d'influer sur la couverture médiatique ? Ou même méthode Coué ? La
guerre psychologique fait rage dans la dernière ligne droite d'une
élection sur laquelle chaque camp a misé ambitions, carrières et
des centaines de millions de dollars.
D'ici au jour du scrutin, Barack Obama et
Mitt Romney vont parcourir les neuf Etats qui devraient en
déterminer le résultat, conséquence d'un système de suffrage
universel indirect qui donne un poids disproportionné aux
territoires pouvant basculer côté démocrate ou républicain.
L'Ohio constitue le morceau de choix :
aucun républicain n'a réussi à s'installer à la Maison Blanche sans
y avoir obtenu la majorité. Pour Mitt Romney, qui y fait campagne
depuis des semaines, gagner cet Etat faciliterait son objectif de
remporter les 270 « grands électeurs » nécessaires sur 538. Mais
les sondages ne semblent toujours pas sourire au républicain.
L'ancien gouverneur du Massachusetts paraît mieux placé en Floride
et en Virginie, sans toutefois se détacher. Sans l'Ohio, il lui
faudrait remporter presque tous les autres Etats-clé, dont le
Wisconsin, le Nevada et l'Iowa où Barack Obama semble
dominer.
SANDY, COUP DE POUCE AU PRÉSIDENT
Alors qu'elle mettait en garde depuis des
mois contre une élection « serrée » , l'équipe du président sortant
s'est laissée aller à un certain triomphalisme. « Nous sommes en
position...