Les chauffeurs de la Sotravom vont-ils être licenciés ?

Les chauffeurs de la Sotravom vont-ils être licenciés ?

Le 8 mars dernier, les huit chauffeurs de la Sotravom avaient été convoqués à un entretien préalable au licenciement (pour motif économique).

À cette occasion, l'employeur leur avait proposé un contrat de sécurisation professionnelle (CSP). Il s'agit d'un dispositif d'accompagnement renforcé, sous forme de suivi individualisé.

Le CSP prévoit l'organisation etle déroulement d'un parcours de retour à l'emploi. Il en découle des mesures d'accompagnement, qui peuvent notamment comprendre des périodes de formation et de travail en entreprise, adaptées au profil.

Les huit chauffeurs de la Sotravom disposaient d'un délai deréflexion de 21 jours, qui s'est achevé le 29 mars, pour accepter ou refuser la proposition.

En cas de refus express des salariés d’adhérer au CSP, ou en l’absence de réponse de leur part au terme du délai de réflexion (ce silence valant refus), la procédure de licenciement suit son cours normal ; les salariés ne pourront donc ni bénéficier des actions destinées à favoriser leur reclassement, ni prétendre à l’allocation spécifique de sécurisation, ni à l’indemnité différentielle de reclassement. Le secrétaire général de la CSTM, Bertrand Cambusy, a toujours contesté cette procédure, puisque le co-traitant évolue dans le cadre d'une délégation de service public. « Les chauffeurs ne peuvent pas être licenciés, ils sont normalement transférés vers une autre société, en cas de changement de délégataire. »

Quoi qu'il en soit, hier en début de soirée, une nouvelle séance de médiation entre les parties en conflit (Sotravom/ CSTM) devait être organisée, à la Dieccte. 

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