« Saint-Martin, smile again ! » Plus qu'un
slogan, une réalité. Perchée sur les hauteurs de Marigot, Kate
Ridchardson, la directrice de l'Office du tourisme, l'affirme : «
C'est vrai que la situation reste encore compliquée. La plupart des
grosses structures ont été détruites. Il n'empêche, des villas sont
disponibles à la location. Nous possédons des biens dédiés à la
location saisonnière. Saint-Martin n'est pas du tout mort. La
preuve : chaque jour, des commerces rouvrent. Dans notre malheur,
nous avons la chance d'avoir des établissements qui ont été moins
touchés. Ici, nous sommes tous de concert pour affirmer que la vie
a repris. À Saint-Martin, il continue de faire bon vivre et il faut
le faire savoir. Nous continuons à proposer des activités
nautiques, des sorties en bateau... Il y a toujours des choses à
faire quand on vient en vacances. Et puis il y a une vie nocturne
qui est propre à Saint-Martin et que tout le monde connaît. Elle
aussi a repris. Ça fait du bien. »
Du coup, des touristes commencent à
revenir. C'est le cas d'un petit groupe de Québécois croisés autour
des ruines du fort Saint-Louis. Certains connaissaient la «
Friendly Island » avant Irma. D'autres avouent avoir fait le
déplacement pour « se rendre compte des dégâts que peut provoquer
un ouragan de cette puissance » . Sauf qu'en la matière, hormis
l'abondance de bâches sur de nombreux toits et la présence de
voitures cabossées, il ne reste plus grand-chose à observer. En
lieu et place ? Un paysage digne de carte postale. Avec la présence
d'un soleil éclatant, le retour de...