Georges Brédent, avocat : Mai 67 : « La cicatrice est rouverte à l'occasion de chaque anniversaire de ces événements »

Georges Brédent, avocat : Mai 67 : « La cicatrice est rouverte à l'occasion de chaque anniversaire de ces événements »

Propos recueillis par André-Jean VIDAL
Georges Brédent, avocat, président de la commission Culture au conseil régional, est aussi un auteur prolifique de la vie de Pointe-à-Pitre, de son enfance à nos jours. Il était, tout récemment, au Congrès des écrivains de la Caraïbe. (Fred SAPOTILLE)
Georges Brédent, avocat, président de la commission Culture au conseil régional, est aussi un auteur prolifique de la vie de Pointe-à-Pitre, de son enfance à nos jours. Il était, tout récemment, au Congrès des écrivains de la Caraïbe. (Fred SAPOTILLE)

Pointois, avocat, Georges Brédent a contribué par une nouvelle, Les griffures de l'histoire, à un ouvrage collectif de haute tenue, Mé 67 Des vies éclaboussées, paru récemment chez Caribulles Éditions. Témoignage.

Où étiez-vous les 26, 27 et 28 mai 1967 ?
Autant que je m'en souvienne, le 26, j'étais en cours. J'étais au collège. La nouvelle des événements nous est très vite parvenue et le principal a donné des instructions pour l'arrêt des cours, le regroupement des collégiens en un point précis de l'établissement, en sorte que les parents viennent chercher leurs progénitures. Le 27 et le 28, le collège a fait relâche, vu les circonstances... Nous étions pratiquement en état de guerre !

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