Pharmacien de profession, c'est dans le monde des courses hippiques qu'il s'est illustré. L'hippodrome de Carrère, au Lamentin, porte aujourd'hui son nom.
L'appellation de « Maître équestre » vous
définit-elle ?
Ce serait trop exagéré, même s'il est vrai
que les chevaux sont ma passion depuis toujours. Donc, je vis
pleinement cette passion à la fois comme un centre d'intérêt et un
loisir auquel je me dévoue. La preuve, je viens de rentrer
d'Angleterre où j'ai participé en juin au Royal Ascot Meeting.
C'est parce que je suis connu du monde de l'hippisme dans la
Caraïbe, en France et en Afrique du sud.
Cela dit, ma vocation première a été le
métier de pharmacien. Le diplôme en poche, je n'ai pas tardé à
revenir en Martinique. D'abord, j'ai travaillé à la Coopérative des
pharmaciens de la Martinique et, à la mort de mon père en 1965, je
lui ai succédé à l'officine familiale à Saint-Esprit, créée par mon
grand-père en 1872. Si je suis revenu en Martinique, c'est parce
que je voulais rembourser ce que le pays m'a offert dans la
construction de ma personnalité et de mon identité.