Vous avez fait deux interventions
remarquées dans l'hémicycle, l'une sur la bonne réalisation de
l'Accord de Guyane, l'autre concernant la crise des urgentistes à
l'hôpital de Cayenne. Au vu de la léthargie voire de la paralysie
dans l'avancement de ces deux dossiers, votre parole ne compte pas
?
Parler de léthargie ou de paralysie n'est
pas acceptable même si je suis d'accord pour dire que ces dossiers
n'avancent pas aussi vite qu'ils le devraient. J'ai sollicité les
ministères concernés et des solutions seront apportées. La mauvaise
foi pousse certains à me demander de corriger tous les maux de
l'histoire de la Guyane en quelques mois. Je me bats chaque jour en
m'alliant notamment aux autres parlementaires mais il n'y a pas de
baguette magique. C'est un travail que nous voulons rapide mais qui
souffre souvent de la lenteur administrative française et de la
régulière mise en place de solutions non adaptées à notre
territoire. En ce qui concerne la crise des urgentistes, il faut
revoir la gouvernance globale de notre système de santé et je pense
que cela ne va pas tarder. Certains textes ne sont pas adaptés et
je vais avec l'aide des institutions et des collectivités,
travailler sur un rapport qui proposera des solutions. J'avais pris
pour exemple les simplifications proposées à Saint-Martin après
l'ouragan Irma, mais il faut aller plus loin car les modifications
doivent être permanentes et pas seulement utilisables en situation
de crise.
Le...