Au Robert, le jeune « orfèvre » modifiait des armes depuis sa chambre pour les rendre mortelles
Un jeune d'une trentaine d'années du Robert a été interpellé en milieu de semaine dernière. Il est suspecté d'avoir trafiqué en toute discrétion depuis une dizaine d'années des centaines d'armes à blanc pour les rendre capables de tuer.
C'est une « belle affaire », dans le jargon judiciaire. En milieu de semaine au Robert, les militaires, à l'issue de très longues et minutieuses investigations, ont démantelé un atelier clandestin de transformation d'armes à feu qui opérait depuis une dizaine d'années. Le mis en cause, un trentenaire, travaillait depuis sa chambre, au domicile de sa mère. Mais, de l'aveu même des armuriers de la gendarmerie, c'est à un véritable travail « d'orfèvre » que le jeune homme s'adonnait à temps plein. Régulièrement, sur des affaires, les gendarmes découvraient...