Vanessa VILO
(...) Le mouvement social du 5 février est
légitime car nous, Martiniquais, vivons la crise depuis bien avant
la crise. Et nous manifestons avec ce mouvement social que nous
voulons l'alignement du pouvoir d'achat, des droits et prestations
sociales sur les réalités de nos compatriotes du continent une fois
pour toutes. Césaire en 1946 s'était déjà fait notre porte-parole :
nous ne voulons plus vivre en citoyens de seconde zone, nous
voulons l'égalité en droits. Nous refusons de continuer à payer à
nos frais la continuité territoriale avec le continent français.
Bref, nous ne voulons plus faire partie des laissés-pour-compte et
subir des injustices dans un département français entièrement à
part.
Je prendrai seulement en exemple cette
étude comparative concernant le panier de la ménagère que je relève
dans le quotidien local, le France-Antilles....
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