Gabar'Belle : la première pierre est posée

Gabar'Belle : la première pierre est posée

Marie-Luce Penchard a été la première à manier la truelle. Mais ensuite, tous s'y sont mis, de Victorin Lurel à Michel Rinçon (président du Sictom), en passant par Gabrielle Louis Carabin, Eric Jalton, Ary Chalus, Jacques Gillot…

Les travaux ont commencé depuis fin mars. C'est la société Gaddarkhan qui s'occupe des terrassements.

Le démarrage du chantier a été rendu possible grâce à un consensus Etat-région-département. Consensus rare, qu'on aimerait retrouver sur d'autres dossiers aussi importants.

Daniel Génies, ancien président du Sictom, était de la fête. Il faut dire que c'est lui qui a conclu le marché avec Valorgabar, juste avant de quitter la présidence.

Quelques dizaines d'opposants à l'incinérateur ont manifesté devant la Gabarre.

La visite a été guidée par Claude Saint-Joly (à gauche), président de Valorgabar.

Jean Fabre, préfet de région, ne s'est pas exprimé. Mais il a bénéficié d'hommages appuyés de Victorin Lurel, Jacques Gillot, Eric Jalton et Marie-Luce Penchard pour son investissement dans ce dossier. À gauche, on reconnaît José Maria Piñol, directeur général d'Urbaser, venu spécialement pour la circonstance.

Enfin. Avec dix mois de retard sur la date prévue, les travaux de la plateforme multifilière de traitement des ordures ménagères ont commencé sur le site de la Gabarre. Jeudi matin, une cérémonie a rassemblé les acteurs locaux de ce chantier autour de Marie-Luce Penchard, qui a procédé à la pose de la première pierre.
Tous étaient là, pour participer à cette cérémonie, précédée d'une visite guidée par Claude Saint-Joly, président de la société Valorgabar, attributaire du projet. Tous, parce que tous attendent beaucoup de cet outil — d'une valeur de 172 millions d'euros, quand même… — qui devrait bouleverser la gestion des déchets en Guadeloupe. À terme, c'est-à-dire dans 26, voire 30 mois, Gabar'Belle regroupera un centre de tri, une unité de valorisation organique — méthanisation et compostage — et une unité d'incinération, capable de traiter 100 000 tonnes par an et de fournir au réseau électrique quelque 88 millions de kilowatts, soit l'équivalent de la consommation annuelle d'électricité de Pointe-à-Pitre.

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