Tablette volée à Toulouse : son nouveau propriétaire l'a rendue

Tablette volée à Toulouse : son nouveau propriétaire l'a rendue

Sébastien ROSELÉ
Les gendarmes de Kourou ont récupéré l'appareil volé mercredi. Reste à trouver une solution pour la transmettre à son propriétaire... (DR)
Les gendarmes de Kourou ont récupéré l'appareil volé mercredi. Reste à trouver une solution pour la transmettre à son propriétaire... (DR)

Une tablette numérique a été volée à Toulouse le 30 septembre (notre édition de mercredi). L'appareil, qui a atterri entre les mains d'un Kouroucien, a été remis aux gendarmes mercredi.

Tout est bien qui finit (presque) bien. La tablette numérique volée lors d'un cambriolage perpétré le 30 septembre à Toulouse a été récupérée par les gendarmes de Kourou mercredi. Son nouveau possesseur, un Kouroucien agent de sécurité, a expliqué l'avoir achetée sur le marché de Saint-Sernin, à Toulouse, pour 250 euros. L'homme, qui était alors en vacances dans le sud-ouest de l'Hexagone, ne savait apparemment pas qu'elle provenait d'un vol. Pourtant, selon les gendarmes, le marché de Saint-Sernin serait réputé pour être un lieu de revente de biens volés. Les enquêteurs se chargeront de remettre l'appareil numérique à son « légitime possesseur » par un moyen qui n'a pas encore été choisi.
Le possesseur en question, Éric, un Toulousain de 42 ans, avait été surpris de recevoir chez lui, sur l'ordinateur que les voleurs n'avaient pas emporté, des photos provenant de sa tablette volée. Ces clichés, dont le nombre s'élève à un millier, montraient le nouveau propriétaire de la tablette dans son uniforme de vigile, sa compagne, ses enfants, ainsi que l'échographie du petit qui devait naître. Les photos en question transitaient par internet, via le « cloud » , cette possibilité de stocker ses données sur un serveur extérieur administré par le fournisseur d'accès Internet. La tablette continuait à envoyer à ce cloud les photos, à l'insu du nouveau propriétaire.
C'est en découvrant l'article paru dans nos colonnes que les gendarmes se sont auto-saisis de l'affaire et, grâce aux photos de l'agent de sécurité, l'ont identifié. Ils l'ont convoqué mercredi. Ce dernier, qui avait lui aussi lu l'article, « commençait à se poser des questions » , selon les termes des gendarmes. Le parquet ne sait pas encore la suite qu'il donnera à cette affaire et s'il poursuivra le Kouroucien qui aurait acheté l'appareil sans savoir qu'il était volé.

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