Gisèle Pineau se lance dans le polar

Gisèle Pineau se lance dans le polar

La romancière guadeloupéenne Gisèle Pineau sort, chez Caraïbéditions, La couleur de l’agonie
La romancière guadeloupéenne Gisèle Pineau sort, chez Caraïbéditions, La couleur de l’agonie • DR

La romancière guadeloupéenne Gisèle Pineau sort, chez Caraïbéditions, La couleur de l’agonie, un grand roman policier qui renvoie le lecteur dans la Guadeloupe contemporaine, des années 1980 à nos jours. Haletant, inquiétant !

«Un jour, trente ans plus tard... Un jour, deux siècles après l’abomination... Quelqu’un déclare que l’heure de la vérité a sonné. » Trente ans après le viol sauvage qu'ils ont commis, sept hommes voient se dessiner le visage de la vengeance ! Tandis que la victime se dévoile peu à peu, en même temps que son drame, son cauchemar, son calvaire, son agonie, la mort rattrape les coupables, telle une ombre sans pardon.

Depuis le 1er mai 1983, puis son avortement sauvage au mois d’août suivant au cœur du ghetto, la victime n’a plus qu’une question : de quelle couleur est l’agonie ? La douleur est rose, la peur blanche, propose celle qui écrit dans son journal intime : « 14 novembre 1983 : les nuits bleues, j'aime ça. » « Les nuit Bleues, rebondit Gisèle Pineau, c'est aussi le blues ! Tout ce bleu, c'est la couleur de la révolte d'une frange de la population, c'était un espoir de liberté, d'indépendance, d'utopie, le rêve d'un autre monde, d'un monde meilleur… » Trente ans plus tard, au commissariat de Pointe-à-Pitre, Jessy Cantor, brigadière-cheffe...

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