« Je suis un emmerdeur. » Ah! Jimmy Néjin... Malgré ses 33 ans, on pourrait déjà écrire un livre sur toutes ses frasques, ses coups de gueule et ses exploits... footballistiques. Le gamin du Raizet ne sera jamais un mec comme les autres.
« Le football ne me manque pas. Je n'ai
pas touché un ballon depuis mon arrêt » , assure celui qui s'est
rangé des terrains il y a trois mois. Définitivement ? Difficile de
s'en persuader et de revenir sur sa carrière au passé. Car l'enfant
terrible du football guadeloupéen n'a peut-être pas réalisé les
ultimes dribbles de sa carrière sous le maillot de l'Évolucas. Il
en a encore autant sous les crampons pour aller droit au but qu'il
n'a de repartie pour tailler des costards. Vous avez demandé du
(grand) Néjin dans le texte ? Ne quittez pas...
Jimmy, le football, c'est vraiment terminé
?
(Il réfléchit). En club, je dirais oui et
non. J'ai décidé d'arrêter car je ne prenais plus de plaisir.
J'avais aussi des raisons professionnelles et des choses à
réaliser. Mais le football, ça restera toujours en moi.
On n'a pas l'impression que vous soyez très
sûr...
Au moment présent, je dirais que c'est
fini. Je ne voulais plus rester à l'Évolucas mais on ne m'a pas
laissé en partir. Dès lors, pour moi, c'était terminé.
Mais quel était le fond du problème ?
Le président de l'Evolucas, M. Vilnard. Il
s'est opposé à ma démission. Sauf que je ne suis pas son
enfant.
Pourquoi avoir quitté une équipe en
difficulté en cours de saison ? Le « problème » était déjà...