La prostitution gangrène le coeur de la ville
POINTE-A-PITRE

La prostitution gangrène le coeur de la ville

Harry MAPOLIN / B.C.
Les prostituées occupent de plus en plus de trottoirs dans la ville.
Les prostituées occupent de plus en plus de trottoirs dans la ville.

La municipalité se prépare à livrer combat contre ce fléau nocturne

Le constat est évident. La prostitution s'étale dans les rues de Pointe-à-Pitre. À la tombée de la nuit, de plus en plus de trottoirs pointois sont occupés par des jeunes femmes seules ou en groupe. Debout, appuyées contre les façades des maisons ou assises dans la pénombre, elles attendent le client.
Elles ne se limitent plus à la rue Raspail, réputée être, de jour comme de nuit, le lieu de tous les plaisirs et de tous les trafics (jeux, musique, alcool, drogue, prostitution). Elles ne se limitent pas plus à la rue Achille-René-Boisneuf qui, le soir venu, devient l'endroit où clients et prostitués se rencontrent. Aujourd'hui, les prostitués se positionnent également le long des quais pour attendre le client, avec qui elles partent en voiture vers des coins discrets de Bergevin. Elles investissent aussi les rues Lamartine et Barbès, à proximité du collège Sadi-Carnot.
Dans plusieurs de ces rues, elles pratiquent leur commerce à l'intérieur d'appartements devant lesquels elles s'installent par petits groupes pour attendre le client.
Un phénomène qui préoccupe de plus en plus les élus pointois. « Si on ne fait pas attention, toute la ville risque...

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