Élie Domota : « Si vous luttez pour la Guadeloupe, vous êtes guadeloupéen »
FACE À LA PRESSE

Élie Domota : « Si vous luttez pour la Guadeloupe, vous êtes guadeloupéen »

Propos recueillis par André-Jean VIDAL
(Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)
(Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)

Invité de Face à la presse, par France-Antilles et ETV (Eclair TéléVision), avec la participation de Thierry Fundéré, journaliste, Élie Domota, secrétaire général de l'UGTG, porte-parole du LKP, ne laisse passer aucune occasion de porter son message d'union des Guadeloupéens pour dépasser une situation qui, selon lui, est catastrophique.

GUADELOUPÉEN ?
À partir du moment où vous vivez en Guadeloupe, et que vous luttez pour que les valeurs de ce qui fait la Guadeloupe soient protégées, vous êtes un Guadeloupéen. Est-ce qu'un blanc-péyi est un Guadeloupéen ? Je réponds oui. Est-ce que quelqu'un d'origine africaine, indienne, est un Guadeloupéen ? Je dis encore oui. Quelqu'un qui n'est pas né ici, qui est venu y vivre et qui a adopté les coutumes de la Guadeloupe, qui défend les moeurs et la culture de la Guadeloupe est aussi un Guadeloupéen. En fait, tout dépend de ce que vous voulez faire pour ce pays. Si vous luttez pour la Guadeloupe, vous pouvez vous revendiquer comme Guadeloupéen.
LA VISITE D'EMMANUEL MACRON
C'est un coup de communication bien organisé. Avec un contre-pied extraordinaire de Macron puisque, chaque fois qu'on lui a fait part d'un problème, chlordécone, sargasses, eau, il a dit qu'il n'était pas là, qu'il ne savait pas. Avant Macron, si on suit son raisonnement, il n'y avait pas de République française responsable. Il faut arrêter! Lors de cette visite, on a même vu que les élus ont été marginalisés. Quel mépris! Il s'est déchargé de toute responsabilité dans ce qui a été mis en place après Irma. Puisque ça n'a pas marché. Et, tout de suite, nous nous sommes souvenus de ce qui s'est passé après Hugo, en 1989....

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