Protéger la forêt marécageuse, c'est essentiel

Protéger la forêt marécageuse, c'est essentiel

M.A.
EXPÉRIENCE. Le 2 février, c'est la journée des zones humides. L'ONF et l'UAG en ont profité pour faire découvrir l'expérience menée à Golconde.
EXPÉRIENCE. Le 2 février, c'est la journée des zones humides. L'ONF et l'UAG en ont profité pour faire découvrir l'expérience menée à Golconde.

Les forêts marécageuses disparaissent de la Caraïbe. Mais l'ONF et l'UAG sont mobilisés pour enrayer ce phénomène.

MOBILISATION.La forêt marécageuse, vous connaissez ? C'est cette forêt que l'on trouve, une fois passée la mangrove, dans des secteurs inondables où l'eau est douce ou légèrement saumâtre. Cette forêt, essentiellement composée de Mangles médailles, est en passe de disparaître dans la Caraïbe. La Guadeloupe en conserve encore plusieurs centaines d'hectares, mais cette surface s'amenuise. La forêt marécageuse, « prise en étau » (lire ci-dessous), est en effet soumise à de telles contraintes qu'elle a pratiquement disparu des Grandes Antilles.
Son rôle, pourtant, est essentiel. Beaucoup d'études ont déjà démontré qu'une bonne barrière de forêt humide - mangrove, suivie de forêt marécageuse - amoindrit considérablement les effets d'une houle cyclonique, voire la vitesse de pénétration d'un tsunami. D'où l'intérêt de la préserver et, mieux encore, de la reconstituer. Mais c'est loin d'être évident. Le...

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