Ti Kabet vlé apran moun fè bon farin manniók é bon kassav 
PETIT-BOURG 

Ti Kabet vlé apran moun fè bon farin manniók é bon kassav 

Gladys Zélin se fournit en manioc chez un agriculteur
Gladys Zélin se fournit en manioc chez un agriculteur • SAMANTHA BOSC

À la kassaverie Ti Kabet, située entre Duquerry et Trianon, à Petit-Bourg, le manioc est la star. Toute la matinée, les travailleurs s'activent pour tantôt fabriquer la farine de manioc, tantôt confectionner les kassaves. Leurs clients : des touristes, mais aussi des locaux, pour la plupart sortis de la rivière qui coule à proximité. 

A la tête de cet établissement, une femme, Gladys Zélin. Âgée de 53 ans, elle a repris l'héritage de son père. Voilà 16 ans que ce dernier a construit ce bâtiment sur une propriété familiale. Alors que celui-ci ne fait que très peu de farine à l'époque, Gladys décide il y a 3 ans, de monter son entreprise et d'y consacrer toute son énergie. Entourée de sa famille, son mari, ses enfants et son frère, Gladys confie : "je n'aurais rien pu faire sans ma famille, mon mari m'aide beaucoup et mes filles, elles sont très actives dans la vente". L'entrepreneure met les platines de sa kassaverie à disposition de quelques anciens qui connaissent le travail de la farine et des kassaves. Ti Kabet c'est 300 kilos de manioc à la semaine soit 30 kilos de farine.  

Un travail pénible de longue haleine 

Cette...

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