Le Race for Water reprend la mer

Le Race for Water reprend la mer

Hadrien JAME
Le Race for Watera pris la direction, hier, de Panama City, le trajet s'annonce propice à l'utilisation de l'aile de kite, qui permet de tracter le trimaran de 100 tonnes, grâce à des vents portants (D.R)
Le Race for Watera pris la direction, hier, de Panama City, le trajet s'annonce propice à l'utilisation de l'aile de kite, qui permet de tracter le trimaran de 100 tonnes, grâce à des vents portants (D.R)

Après quatre mois passés en Guadeloupe, le trimaran expérimental Race for water, de la Fondation éponyme, a levé l'ancre dimanche, sur les coups de 14 heures, direction Panama City. L'occasion de revenir sur l'action menée par la Fondation au cours de son séjour sur l'île.

« Le combat se passe à terre, il faut stopper l'hémorragie en amont. Si on travaille à terre pour éviter que le plastique ne se retrouve à l'eau, on sera vraiment efficace. » Ces quelques mots prononcés par Franck David, directeur exécutif de Race for Water, résument bien l'action menée par la Fondation en Guadeloupe, depuis le mois de septembre et l'amarrage du bateau au ponton du MACTe, à Pointe-à-Pitre.
Créée en 2010, par l'entrepreneur suisse Marco Simeoni, cette organisation s'est donnée pour objectif de promouvoir des solutions innovantes afin de préserver notre eau et nos voies navigables, en particulier, en luttant contre la pollution plastique. Quelques jours avant que le Race for Water ne reprenne le cours de son odyssée, de cinq ans à travers le globe, Marco Simeoni nous déclarait : « En partant d'une étape on espère laisser un héritage. » Si seul l'avenir révélera l'impact réel de la présence de la Fondation en Guadeloupe, pour son président le bilan est déjà très positif : « On a pu sensibiliser plus de 700 enfants, c'est notre record. On parle aux générations...

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