« Extase maxima » , son dernier album en
date, a enthousiasmé la critique. D'autant qu'il est consacré à
Richard Wagner. Preuve qu'il sait aussi se mettre au service des
piliers du répertoire classique.
Au hasard, lisons le programme du récital
de Willhem Latchoumia donné le 10 novembre 2013 à la Salle
philharmonique de Liège, construit autour de la thématique «
l'Orient vu à travers l'Espagne » : Lopez (Variaciones del fandango
espanol), Debussy (La soirée dans Grenade, La terrasse des
audiences au clair de lune), Urquiza (Orduko ordainak, 2è version -
création), Albéniz (La Vega), Del Puerto (Alio modo), Falla (El
amor brujo).
Récapitulons : un seul poids lourd à
l'affiche, Claude Debussy, au demeurant illustré par deux
compositions qui incitent à la découverte de quelques-unes de ses
miniatures pianistiques cachées. Manuel de Falla et encore plus
Isaac Albéniz sont moins fréquentés. Quant à Felix Maximo Lopez,
Mikel Urquiza et David Del Puerto, ils sont pour le premier un
compositeur et organiste espagnol oublié depuis sa mort en 1821, et
les deux autres des créateurs contemportains, respectivement 26 ans
et 50 ans.
Tout Wilhem Latchoumia est réuni dans ce
répertoire, justifiant peu ou prou un quasi slogan qui le précède
régulièrement, « un artiste qui sort...