Une dernière beauté pour nos morts

Une dernière beauté pour nos morts

MELINDA BOULAI
De gauche à droite, Patrick Cavé, directeur de l'espace funéraire de la Joyau, Joris Régis, thanatopracteur et Mathurin Lavalle, entrepreneur de pompes funèbres. Tous les trois jouent un grand rôle dans le travail de deuil des familles.
De gauche à droite, Patrick Cavé, directeur de l'espace funéraire de la Joyau, Joris Régis, thanatopracteur et Mathurin Lavalle, entrepreneur de pompes funèbres. Tous les trois jouent un grand rôle dans le travail de deuil des familles.

Ils sont trois à « préparer les morts » en Martinique. Grâce à leur action, les familles peuvent veiller un corps aseptisé. La préparation du corps du défunt facilite considérablement le travail de deuil.. Rencontre avec l'un des « magiciens » du funéraire.

LE MÉTIER DE THANATOPRACTEUR. Chambre funéraire de la Joyau, un lundi matin. Nous attendons impatiemment le thanatopracteur. Une heure plus tard, apparaît un jeune homme téléphone à l'oreille. Rapidement il nous salue. « C'est lui, le thanato » lance Mathurin Lavalle, l'entrepreneur des pompes funèbres qui nous accompagne. Joris Régis a 31 ans et a choisi d'embrasser une profession peu connue ici. Il est thanatopracteur.

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