L'ouvrage « Sexe, race et colonies » est
sorti fin septembre. De quoi est-il composé ?
Il est effectivement sorti fin septembre en
français. Il y aura plusieurs traductions par la suite. Il comporte
1 200 documents. On commence du XVe siècle jusqu'à nos jours. Il y
a des peintures, sculptures, dessins, gravures, cartes postales,
photos, affiches, etc., qui jalonnent six siècles d'Histoire.
Combien de personnes ont contribué à cet
ouvrage ?
Nous sommes 97 auteurs de plus de 30
nationalités différentes, qui parlent plus de dix langues
différentes à avoir collaboré sur ce livre. C'est un sujet qui est
de plus en plus travaillé dans le monde entier, à travers la
question du genre, de la sexualité, de la domination aux colonies,
de la violence sexuelle aux colonies, des représentations que ce
soit en Histoire de l'art ou en histoire des images. Il y a des
chercheurs qui travaillent sur différents angles. Du coup, nous
n'avons pas eu tant de mal que ça à identifier les compétences, à
mobiliser et à rassembler l'équipe. Cela a été un vrai travail
d'équipe. C'était très intéressant.
Combien de temps a été nécessaire à la
réalisation...