Inlassablement, Steve et Stéphanie James, concepteurs et producteurs de la série documentaire F comme femme sont allés en Afrique du Sud, en Inde, en Chine et aux Etats-Unis, à la rencontre de femmes de la diaspora, devenues, à leur façon, de véritables ambassadrices de la Caraïbe, dans leur pays d’adoption.
F comme femme diaspora s’ouvre sur les paysages apaisants de
Pondichéry, en Inde du Sud-Est. Le premier portrait de cette
troisième saison inédite fait l’effet d’un flash-back. On y
retrouve Marie-Josée Mauranyapin, artiste, ancienne présentatrice
télé à RFO, qui a enseigné la peinture, la poterie… à la maison
d’arrêt de Basse-Terre. Cette Basse-Terrienne d’origine indienne, «
fascinée, dit-elle, par les récits de sa grand-mère qui parlait
tamoul, avait le nez percé et des bagues aux orteils », a décidé un
beau jour de retrouver la terre de ses ancêtres. Il y a une
vingtaine d’années, donc, Marie-Josée quitte la Guadeloupe pour
étudier les arts et traditions populaires indiens. Une manière pour
elle de sceller ce retour aux sources avec ses deux passions :
l’Inde et les arts plastiques....