Harry GRÉDOIRE
Festival international
Saint-George. Dans le cadre de la première édition du
Festival international Saint-George - inscrite dans les
programmations de l'Année des outre-mers - la municipalité
basseterrienne a apposé, samedi matin, une nouvelle plaque sous le
buste du chevalier de Saint-George. Ce buste, inauguré le 8
décembre 2000, par Lucette Michaux-Chevry, sénatrice-maire de
Basse-Terre, et installé sur la place portant le nom de l'illustre
musicien et fleurettiste, au quartier de Bas-du-Bourg, tenait
compte des nouvelles recherches effectuées sur la vie et l'oeuvre
du célèbre Baillifien.
« Il fallait porter des modifications sur
la plaque notamment au niveau de sa date de naissance » , a
souligné Jean-Claude Halley lors d'une conférence. À l'image de
Jean Fabre, préfet de la Guadeloupe, de Marie-Lucile Breslau, maire
de Baillif, de Guy Georges, représentant du conseil général, ou de
Me Félix Rodes, en sa qualité d'historien, de nombreuses
personnalités politiques, civiles et militaires ont pris part à
cette manifestation symbolique.
La cérémonie a débuté par le dévoilement de
la plaque, qui a été suivi des discours des personnalités. Sur
cette plaque, l'association Festival international Saint-George, a
tenu à éclairer la population sur l'état civil du chevalier de
Saint-George : « Né au Baillif le 25 décembre 1745. Mort à Paris le
10 juin 1799. Fils de Nanon, esclave, et de Georges de Bologne
Saint-Georges, planteur. Violoniste, compositeur, chef d'orchestre,
escrimeur, gendarme à la garde du Roy. »
La rédaction vous conseille
- Du 13 au 15 février, le Mondial du Rhum ouvre ses portes à Paris
- Dons de sangs rares : quel bilan en Guadeloupe ?
- "On va te décapiter" Christine Kelly revient sur les menaces dont elle a été victime
- Panne à Air Caraïbes : un seul vol prévu dans la journée
- En images. Le ti marché de Noël de France-Antilles