Pourquoi souhaitez-vous communiquer
aujourd'hui ?
Nous sommes dans une période charnière où
chaque jour compte. Nous avons déjà derrière nous quarante-trois
demi-journées d'enseignement perdues. Il faut que l'ensemble des
acteurs de l'Education nationale prenne conscience de la gravité de
la situation. Si la crise dure encore, nous ne serons pas en mesure
de faire le rattrapage des cours pour tous les élèves. Et même si
elle s'arrête aujourd'hui, le rattrapage ne se fera pas sans
mal.
Quels genres de problèmes craignez- vous
?
Des problèmes de temps et d'organisation.
Il faudra très certainement modifier le calendrier scolaire en
utilisant certaines plages de vacances, le mercredi matin ou
après-midi ou le samedi matin. La situation est critique en terme
de contenu pédagogique que les élèves sont en droit d'attendre pour
atteindre l'année supérieure ou pour passer un examen. Car nous
sommes dans une situation plus que préoccupante concernant les
examens. Qu'il s'agisse du bac ou du brevet, mais aussi des
diplômes professionnalisant. Il y a un certain nombre de diplômes
nationaux qui ne peuvent...